mercredi 8 février 2012

Encore une chance sur NRJ12 : Anne-Laure joue son va-tout (Partie2)

Anne-Laure s'est confiée dans le studio de "FranceSoir.fr" France Soir
Elle s'était fait repérer dans la Star Academy 2. Mais à l'époque, elle ne cessait de se remettre en question. Anne-Laure a beaucoup mûri depuis. Il faut dire que sa vie est bien installée. En plus de travailler sur ses projets musicaux personnels, elle donne des cours de chant, de guitare, de saxophone... Elle nous explique pourquoi, elle a décidé de retenter sa chance dans une nouvelle émission de télé-réalité.
France-Soir Pourquoi avoir accepté de participer à Encore une chance ?
Anne-Laure C'est une télé-réalité nouvelle génération. Les caméras nous suivent tout au long de la compétition. Ce format me convient parfaitement. Il laisse la place au naturel et à l'instinct. C'était la meilleure façon pour moi de revenir à la télévision, dix ans après la Star Ac 
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F.-S. Beaucoup de candidats de télé-réalité renient leur passage dans ce type d'émissions. Ce n'est donc pas votre cas ?
A-L. La Star Ac, c'était un stage de haut niveau pour moi. Mais le plus intéressant, c'était de savoir comment l'utiliser. Cette émission m'a ouvert un certain nombre de portes. Il n'y a que du positif dans toute cette histoire.
F.-S. Que pensez-vous des autres candidats ?
A-L. Le niveau était très élevé. Il a fallu s'accrocher à tous les instants de la compétition. Nous avons tous grandi depuis notre premier passage dans une émission de télé-réalité. Chacun a tracé sa route. cette émission nous a permis de nous comparer aux autres, de se rendre compte ce dont pour quoi on était fait. Il n'y a pas de doute, mon truc c'est la variété française. Il y a des gens qui chantent vraiment mieux que moi en anglais...
F.-S. On a le sentiment qu'il n'y avait pas de compétition entre vous?
A-L. 
C'est vrai. Parce que, même si on partage une passion commune pour la musique, on a tous notre vie à côté. Pour ma part, j'étais plus serreine. Aujourd'hui, je suis coach vocal. Je donne aussi des cours de guitare, de piano, de saxophone et de batterie. On n'avait pas l'impression de jouer notre vie.  
F.-S. Vous avez perdu la Star Academy 2 face à Nolwenn Leroy. Qu'est-ce qui a fait, selon vous, la différence ?
A-L. Je ne fédère pas autant qu'elle. Je n'ai pas l'impression d'être une artiste grand public. Nolwenn a tout pour elle. Elle est belle, elle chante bien. Sa musique s'adresse à tout le monde... La mienne correspond à un public bien particulier mais qui m'est fidèle depuis bon nombre d'année. Je m'installe davantage dans la veine d'Olivia Ruiz. Tout le monde ne se reconnaît pas dans ce que je chante.
F.-S. N'en avez-vous pas pris un coup à votre fierté, à l'époque ?
A-L. Non, car c'est moi qui ai demandé à sortir de la Star Ac. C'était trop difficile à supporter pour mes petites épaules. J'étais trop fragile. Je savais que j'avais ma place dans la tournée mais pas celle en tant que gagnante. A un moment donné, j'en ai eu assez... Mais cette expérience m'a été entièrement bénéfique. Elle m'a permis de travailler sur moi et de me poser les bonnes questions. J'ai arrêté la fac du jour au lendemain et le tennis que je pratiquais depuis un certain nombre d'années. Tous les matins, en me levant, je me demandais si je ne regretterais pas mes choix, si j'allais être heureuse. Je n'ai plus aucun doute là-dessus...
F.-S. Le public d'Encore une chance, vous reproche de manquer encore de confiance en vous... 
A-L. Toute ma vie, je douterai. Il n'y a pas que du mavais là-dedans. Ça me permet de me remettre en cause. Mais vous savez, ce n'est pas pareil de se retrouver face à un public ou à un jury. Sur scène, je suis quelqu'un de généreux. J'ai beaucoup de mal, en revanche, à me retrouver face à des personnes qui me jugent. Je suis consciente que je peux prendre une claque. Et ça me fait peur...

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